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Personne est parfait
Un Pistolero arrive à son crépuscule et croise l’ange gardien qui va le guider de l’autre côté. Henry Fonda pour faire le lien entre John Ford et Sergio Leone, comme pour opposer le western...
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le 9 mars 2015
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21
"Mon Nom est Personne" est l'un des films les plus paradoxaux, voire étranges, qui soient. Énorme succès populaire à cause d'une poignée de gags burlesques et quasi muets (de fait assez réjouissants dans leur trivialité), c'est aussi un incroyable exercice de mise en abyme du western italien, une sorte de réflexion au quatrième degré (si si ! En tout cas si l'on considère que le western spaghetti était déjà une reconstruction au 2ème degré de la saga américaine...) qui travaille simultanément la parodie - la mise en scène souvent éblouissante qui a fait dire que seul Leone avait pu diriger certains plans..., la musique de Morricone qui s'auto-parodie avec un enthousiasme communicatif - et la modernisation du mythe : derrière l'absence de scénario un tant soit peu cohérent se dessine un discours conceptuel assez puissant, qui reprend les réflexions nostalgiques d'un Ford vieillissant ("Liberty Valance") pour les confronter à un siècle qui ne croit plus qu'aux images. [Critique écrite en 2005]
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Créée
le 13 août 2015
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