Venant de finir le film à l'instant, permettez-moi de rédiger ces quelques lignes à chaud…
Monsieur Alan Ball… Merci.
Depuis le jour où Six Feet Under est apparu, je ne cesse (et ne cesserai jamais) de vous remercier d'avoir inventé une telle œuvre.
Et voilà qu'aujourd'hui, j'avais besoin de quelque chose proche de la vie, j'avais besoin de me sentir connecté à quelque chose, quelque chose proche de ce que je ressens avec Alan Ball.
Quelle fut ma surprise en voyant sur la page IMDB de celui-ci qui venait de réaliser un long-métrage !
Je ne vous raconterai rien de l'histoire, celle-ci sera à vous, entièrement.
Mais ce que vous devez impérativement savoir, si jamais l'hésitation se faisait sentir, c'est que vous allez rentrer dans un monde où la bonté de l'humain, où les intentions ont pour but principal de vous libérer de quelque chose, que vous soyez en lien avec le(s) personnage(s) principaux ou non.
Alan Ball ne cesse de nous montrer les choses frontalement, même si cela peut faire mal, mais toujours avec une intention bien précise, toujours accompagnée par des personnages écrits avec le cœur, transcendants parfois d'humanité (mais sans tomber dans le mielleux pour autant).
Quant aux acteurs, la justesse de Paul Bettany est sublimée par ses deux partenaires, Sophia Lillis et le méconnu Peter Macdissi (ayant joué pour Alan Ball en professeur d'Art excentrique dans Six Feet Under).
Grâce à eux (et une autre partie du casting brillamment trouvée), l'harmonie tant recherchée par le réalisateur/scénariste est là, pour notre plus grand bonheur.
Un film qui apaise et rappelle notre insoutenable légèreté de l'être.