Le réalisateur Valentin Ginas a 16 ans. C’est visiblement déjà son 3ème Nikon Film festival. Bien qu’il soit aidé bien évidemment par une équipe technique (restreinte apparemment), notamment Xavier Ginas au scénario, un membre de sa famille j’imagine, c’est cool d’arriver à réaliser un film à 16 ans déjà je trouve. Cela étant dit, on voit vraiment la maladresse d’un très jeune réalisateur qui n’a pas encore trouvé sa forme esthétique (et c’est normal). Il faut saluer le fait de vouloir faire une satire de Macron dans un film. Faire ça en étant un adolescent de 16 ans en France en 2025, c’est courageux (il est probablement déjà fiché S ). « Tu ne m’appelles pas Manu » lui aurait sûrement rétorqué notre cher président.Un court-métrage de 2 minutes est un exercice périlleux. Valentin Ginas a voulu parler de trop de choses, faire trop de blagues en 2 minutes. Habituellement je suis client de ce type d’humour absurde avec des situations et des blagues loufoques et décousues. Le problème c’est qu’ici c’est vraiment trop wtf et brouillon. C’est pas possible de faire un film de 2 minutes qui se passe dans 3 contextes différents.J’aime bien l’idée de montrer un Macron égoïste et mauvais perdant dès son plus jeune âge, je pense que les dirigeants sont effectivement souvent des gosses capricieux. Dommage par contre (même s’ils sont très jeunes évidemment) que les enfants ne jouent pas très bien.Le concept est sympa parce que je pense qu’y a un peu l’ambition de prendre un angle très décalé pour dénoncer l’absurdité de la dissolution de l’Assemblée Nationale, mais c’est maladroit dans le traitement.