Allons chercher votre enfance, qu'importe où elle se trouve

Mon Voisin Totoro m'a fait vibrer, m'a fait ressentir beaucoup de chose qui était enfoui, et finalement c'est une sacré bouffé d'air frais, aussi pure soit elle, qui c'est propagé en moi.
C'est pourtant avec des éléments assez simple que Miyazaki commence ce long-metrage : Une mère malade, un déménagement et surtout une nature omniprésente. Alors que Chihiro m'avait touché par le biais de sa culture autour des esprits, Totoro remet au goût du jour quelque chose qui aujourd'hui porte tout son sens : Il n'y a pas besoin de grand chose pour être heureux, seulement d'être entouré par la nature. Les enfances les plus belles sont celle qui ont profité pleinement de ceux que la nature peut leur offrir, et ce film nous le rappelle clairement. En plus les bruitages sonores sont excellent et rajoute beaucoup d'immersion dans cette douce campagne. Les bruits du vent, des insectes ou de la faune, tout y est.
Viendront ensuite les protecteurs de cette forêt, les Totoro, qui sont pures, rempli de gentillesse et de bonne humeur qui seront toujours prêt à vous faire décrocher votre plus beau sourire à chaque apparition. Je comprends maintenant pourquoi le studio Ghibli a choisi ce gros lapin comme Mascotte, car il est difficile de l'oublier après le visionnage de cette oeuvre.
De plus, j'ai vraiment apprécié les musiques notamment celle de l'opening et du générique finale.
C'est à travers le sujet de la maladie et de l'enfance que se dégage un monde magique, plein de rêve et de beauté, et dont les seuls sentiments qui nous parcours sont positifs, font du bien. L'enfant qui dormais en moi est ressorti le temps d'une heure trente et je vous invite à partir pour ce voyage vous aussi.