Dostoievski rencontre Tarantino, le romantisme en moins.

Après une mise en situation un peu confuse, l'action se met en route (et se clarifie plutôt vite). On suit 3 jeunes dans le besoin dans le scénario du braquage qui tourne mal ; scénario certes classique mais que le réalisateur s'approprie avec succès, en sachant ne pas tomber dans la prévisibilité. Les personnages sont, à l'image du film, réalistes, ce qui contribue à les rendre intéressants, voire attachants. Le déroulement de l'action est anti-épique au possible : l'ambiance est sobre et grise, comme les chantiers du Havre au début du film, qui annoncent parfaitement la couleur. A ce titre, la photographie sert parfaitement ambiance : des couleurs monotones et essentiellement grises. Malgré la courte durée du film (un peu moins d'1h30), son rythme fluide et angoissant donne l'impression qu'il dure plutôt deux heures (et c'est ici salué).


Le jeu d'acteur est globalement bon, et la présence de Benoît Magimel dans ce second rôle est très plaisante.


La dernière scène avant le générique de fin est quelque peu innatendue et fort bien trouvée.

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le 27 sept. 2017

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