Un film qui n'est pas vraiment ce que l'on s'attend qu'il soit et c'est tant mieux. Déjà parce qu'il s'appelle "Monstres" et qu'il réussi le tour de force de maintenir une tension bien plus palpable que dans la majorité des films de science fiction produits ces dernières années, sans pratiquement jamais en montrer la queue d'un (ou plutôt la tentacule). L'une de leurs rares apparitions est d'ailleurs empreinte d'une grande poésie. Peut-on même parler de science fiction ? Oui et non. Car si elle définit le cadre et le décors d'apocalypse, le fond est une "bête" histoire humaine, une histoire d'amour même. Alors oui, celui qui s'attend à une débauche d'effets sonores et spéciaux va rester sur sa faim. Mais le plaisir est ici bien ailleurs. Une très belle surprise, à classer dans la même catégorie que District 9, sorti l'an passé.
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