Tout au long du film j'ai pensé : "je suis sûr qu'il va se passer un truc de ouf à la fin! Un twist digne d'un Shyamalan inspiré." Spoiler : Non.
Monsters montre peu de monstres. Alors je me suis dit que, en petit malin, le réalisateur y a mis un double sens. Les "monstres" sont ils aussi les êtres humains (sous entendu les méchants Américains qui bombardent des petits villages)? Même ça je ne suis pas convaincu car finalement ce n'est jamais monté en épingle. Certes le parcours des deux phasmes, excusez moi, des deux protagonistes principaux fait penser au périple de deux migrants cherchant à rejoindre les Etats Unis mais finalement l'analogie s'arrête là.
On a jamais réellement peur pour eux. Ils ont même le temps de philosopher bêtement en haut d'un temple, le regard perdu dans la nature. C'est beau...
Au passage rappelons que tout ce voyage n'est du qu'à la quequette de monsieur qui a couché avec une pute qui lui a piqué les billets du ferry. Bravo. Putain ce type et son look d'insomniaque. Et la nana, une ado retardée qui minaude à longueur de temps. Que foutait-elle au Mexique au fait?
De cette histoire de monstres on n'en saura pas plus. Ils sont là, ils font chier (imaginez d'un coup que 11 eme arrondissement de Paris soit envahi d'éléphants, ce serait bien la merde non?). Mais le scenar n'ira pas plus loin. Il a préféré nous faire suivre un couple nul. Merci bien.
Par dessus ça on a une musique omniprésente et des plans dignes des meilleures pubs pour adoucissants.
Merci bien.