C'est l'histoire de deux bébêtes qui doivent traverser ensemble une zone infectée par de vilaines pieuvres phosphorescentes de cent mètres de haut, voilà !
Tout d'abord le film est en réalité un road-trip, bien plus qu'un film catastrophe ou d'horreur.
En effet durant les deux tiers du film les aliens ne feront leurs apparition que sur écran de TV (scène de départ mise à part, pour ce que ça compte). Ce n'est qu'une fois près de la frontière américano-mexiquaine, que nos fifrelins apparaîtront pour montrer qui est le boss, et qu'il ne sert à rien de faire feu avec des fusils d'assaut sur des bestioles de trente mètres (ils n'ont pas tous la même taille).
Les extraterrestre parlons-en mesdames et messieurs, leur mode de fonctionnement est une énigme pour moi. Ils sont immense, """ils infectent les arbres""", arrivent à défaire des armés et on doit porter des masques à gaz dans la zone qu'ils ont infecté (?!). Ces divers éléments s'assemblent mal, et malgré de bonnes idée, on ne comprend pas des masses.
Forte heureusement pour nous le réalisateur nous livre pour notre plus grand plaisir, un duo de héros au combien virevoltant. À savoir une blondasse fade et pas bien maline, qui s'avère être la fille du directeur de la revue pour laquelle le héros bosse. Le personnage masculin, le journaliste donc, n'est quand à lui guère mieux. À vrai-dire le seul personnage digne d'intérêts est pour moi le passeur, """
qui arrive à vendre au deux nunuches des tickets de bateau pour cinq mile dollars la veille, et une équipe pour passer par la forêt infectée à dix mile le lendemain (la scène du passeport relatif à ces événements, vaut son pesant en cacahuète)""".
Pour terminer le scénario est sans ambition et cliché à souhaits, à base entre autre d'histoires d'amour entre nos deux protagonistes, blablabla... Seule la mise scène est selon moi réussite.
Conclusion, Cloverfield était bien plus réussit.