Je suis totalement tombé par hasard sur ce film, un soir de pleine lune... Le destin peut-être. Bref, je ne ne connaissais rien du réalisateur Wes Anderson, mais nombreux vantaient l'esthétique de ses films. Je me suis souvenu brièvement en voyant les premières images du film du trailer passé en salle. De quoi exciter ma curiosité de plus belle, car à l'époque j'avais été assez scotché par l'esthétique qui s'en dégageait... Mais si j'avais su ! Une demie heure plus tard, je baillais, trois quarts d'heure plus tard... Je consultais ma boîte mail. J'exagère peut-être un peu, mais cette histoire, qui raconte l'évasion d'un petit souffre-douleur casse-coup d'un camps de "scouts" américain, et son union avec une gamine solitaire a tout pour attendrir le spectateur. Du romantisme à la mode Toy's rus assez délicat et parfois touchant. Le souci, c'est réellement le rythme du film, ou plutôt l'absence de rythme. On s'éternise sur des passages trop longs, et malheureusement le film reste "plat" : on attendrait une "montée une puissance", mais en vain. On est dans la jolie photographie, un mélange de 70's polissée et de forêts nord-américaines. Un rêve d'old school presque en plastique.