Bon. Je vais arrêter de m'emballer à la moindre promesse de science-fiction, encore une fois, je ne suis pas le public-cible de cette bouillasse industrielle, qui malheureusement je le crains, est à destination des teenagers, décidément prit pour des abrutis décérébrés par les pontes d'Hollywood. Encore une fois, comme absolument tous les produits calibrés de cette nouvelle ère, la réalisation n'est pas mauvaise, quelques moyens sont injectés dans l'oeuvre, et... c'est tout.
Que l'on utilise des archétypes sans réelle profondeur, cela peut passer, mais réussir à rendre le protagoniste antipathique dès les trois premières minutes, c'est très fort tout de même. Le mec est narcissique, superficiel, et nous ressers les tiques de l'autre Jesse Eisenberg, qui joue toujours le même rôle de mec nerveux hyper stressant. D'entrée de jeu, la chouinerie des débiles profonds, posés en modèle de la "jeunesse désabusée", comme quoi il n'y a plus rien à explorer, comment devenir extraordinaire? C'est à dire, en langage soft power, comment faire cavalier seul, en prenant comme exemple un Elon Musk du futur, bravo! Le pire que l'Humanité puisse produire, et ça passe, car le propos, c'est l'amour, évidemment. Celui avec le ruban rose et le grand A.
Bref. Bouillasse insipide, cela m'étonne de HBO, mais bon, comme cela, pas de jaloux, tout le monde à sa petite crotte en première page de catalogue.