Moonwalkers a attiré mon attention depuis les premières annonces du projet pour trois raisons:
-Ron f***ing Perlman
-un bon film de stoner de temps en temps ça ne fait pas de mal
- et enfin le concept d'adapter une fausse histoire vrai qui est juste complètement surréaliste
J'attendais donc le film avec impatience mais aussi avec un peu de méfiance. J'avais très peur de tomber sur quelque chose d'hybride, pas drôle et sans réel intérêt.
Mais le film ne m'a pas déçu. J'y ai trouvé exactement ce qui avait été promis, à commencer par un Ron Perlman absolument exquis. Alors oui le personnage de vieux rescapé du Vietnam qui est revenu traumatisé a été mille fois vue et revue mais on s'en fout complètement. Le film est très classique, peut parfois être très prévisible mais on s'en fout. Le film a parfaitement conscience de ça et ne se prend absolument pas au sérieux j'en prend pour preuve qu'ils osent mettre un t-shirt de hippie au monstre Perlman. En même temps, heureusement qu'il ne se prend pas au sérieux vu son pitch de base, mais il y va tellement à fond qu'on ne peut pas rester insensible que se soit en bien ou en mal. Car oui je comprendrais très bien qu'on n'apprécie pas le film tellement il est barré.
Ce pétage de plomb totale de 1h45 est autant au niveau de la structure complètement débile des relations entre les personnages et donc de l'écriture mais aussi au niveau visuel. Le tout est complètement plongé dans une atmosphère hallucinante et qui condense le temps, qui donne un film très bien équilibré, ni trop long, ni trop court mais extrêmement fun.
Moonwalkers est loin d'être un chef d’œuvre mais il fait avec et choisis de nous donner du plaisir tout simplement, et ça fait du bien.