Là pour le coup, on est vraiment dans ce que l'on peut appeler un conte de fée cinématographique. Le titre français de ce long-métrage d'Alexandre Rou est Le Père Frimas mais il aurait très bien pu porter le nom d'un des autres personnages féeriques de cette histoire qui en comporte un paquet entre la belle jeune fille à la natte, le lutin au chapeau champignon, le bûcheron vaniteux transformé en ours et j'en passe. On retrouve dans ce film tout le bestiaire du folklore slave mais qui lorsqu'on y regarde de plus près ressemble de façon presque paneuropéenne aux autres folklores, on pioche ici allègrement dans La Belle au bois dormant, Cendrillon, La Belle et la Bête. Le résultat est satisfaisant mais exclusivement réservé à un très jeune public.