Le film nous plonge dans la Russie du début du XXe siècle, une période marquée par des bouleversements politiques et sociaux, ainsi que par une montée en puissance de l'usage de la morphine.
Le film est présenté sous forme d'une succession de scènes, chacune avec son propre titre. À chaque scène, on découvre l'évolution du docteur Polyakov, ses interactions avec de nombreux patients dont il doit s'occuper, ainsi que l'évolution de sa carrière, de sa vie loin des grandes villes et de sa relation avec sa nouvelle "amie" morphine.
L'esthétique du film reflète parfaitement bien la froideur du pays.
Le film est vraiment crue ( émétophobes fuyez, chair en lambeau bonjour!) montrant presque tout, mais curieusement, la morphine, elle, est abordée de manière très discrète au début, voir même de façon "prude". Pendant une grande partie du film, on sait qu'elle est présente, qu'il y a "quelque chose", mais cela ne semble pas forcément central... jusqu'à la fin, où tout s'emballe, nous submergeant d'informations.
Je suis encore partagé(e) sur ce dernier quart d'heure, mais ce qui est certain, c'est que j'ai vraiment adoré suivre ce voyage.