Après être allé voir son excellent premier one-woman-show à Paris, j'avais trouvé que son seul défaut était d'être bien trop court. Surtout, j'avais déjà hâte de suivre la carrière de cette humoriste talentueuse, que je percevais comme l'une des meilleures de notre époque avec Gad Elmaleh, le trop rare Albert Dupontel ou encore Baptiste Lecaplain (après les disparitions de Desproges, Coluche, Devos ou encore, plus récemment, Sylvie Jolie...). La première fois que j'ai vu ce spectacle (toujours vu sur écran), curieusement j'ai été déçu. Et puis, à la faveur d'une rediffusion, nouveau visionnage. Et là la talent m'était apparu de nouveau, évident, éclatant. Plus que la rupture tout en humour du tabou de la maternité joyeuse, j'ai admiré avec quelle maestria Florence Foresti avait su convoquer la culture télé pour mettre son public dans la poche. Certains regretteront peut-être ses références de bas-étages, mais ceux qui les connaissent sauront apprécier l'inventivité et la pertinence marketing dont ce spectacle témoigne.