Waw j'ai vu qu'il y avait un remake avec la délicieuse Rebecca De Mornay. Il faut que je le vois ne fut ce que pour elle!
Mother's day est une série B à la fois sympathique et maladroite. Y a plein de bonnes idées, mais le traitement est parfois trop mou, tout se déroule trop lentement. Et même si il y a un côté fun tout du long, il faut vraiment attendre les dernières 20 minutes pour s'éclater à fond. En fait, pour le début, j'aurais préféré pousser le vice des méchants plus loin. Leur parade est super cool mais les conséquences sont fibles. Et même si j'imagine que se retrouver dans un tiroir est un horrible sentiment, je n'arrivais pas vraiment à me rendre compte des atrocités commises sur les premières victimes (pourtant la scène du petit théâtre est glauque à souhait, mais manque de peps).
Enfin, il y a ce twist final un peu attendu mais jamais expliqué qui sonne un peu comme une grosse farce. Là aussi j'ai trouvé le filon mal exploité. Soit il aurait fallu couper ça du montage (et toutes les références à cette scène) soit jouer plus avec cet élément, aller au bout de l'idée. Une fois de plus il s'agit d'aller au bout de ses idées.
Côté casting, j'aime bien les maladresses des acteurs. Il y a toujours un côté touchant là dedans. Surtout qu'à voir leur filmographie, il semblerait que ces jeunes gens n'aient pas vraiment eu l'ambition de devenir des stars ou bien simplement que personne d'autre n'en veut. Toujours est il qu'ils évitent le surjeu etgagne au contraire la simplicité. La mise en scène est sympa, c'est juste que certains passages pourraient être ellipsé pour en arriver au plat principal. J'aime beaucoup la séquence du début, la fête chez les riches ; le monde de la jet set y est dépeint avec humour et en plus on y voit pas mal de jolies poulettes (hélas aucune ne montre ses seins...).
Bref, Mother's day mérite clairement un remake : il y a trop de scènes longues et certaines choses pourraient être poussées plus loin. Heureusement il reste la fin, traditionnelle et attendue, mais fournissant par la même occasion tout ce qu'on en attendait : un beau massacre.