Dommage pour Daniel

De l’action en veux-tu en voilà ! « Mourir peut attendre » marque la fin de l’ère Daniel Craig dans la peau de 007. C’est drôle à dire mais malgré les critiques d’il y a 15 ans de cela, je l’ai trouvé droit dans ses bottes du début à la fin de ses différentes interprétations, apportant une dimension bien plus dramatique et sérieuse au personnage qui ne faisait pas de mal à la franchise. Bon point de ce côté-là puisque ce dernier opus ne déroge pas à la règle. Ce qui est un peu plus dérangeant (et c’est constamment le même refrain), la menace, le « méchant » et ses motivations. Selon moi, le film tombe dans une fausse dynamique dès lors que Rami Malek et le MI6 apparaissent à l’écran. Je dois dire qu’un James Bond qui se la joue un peu plus en mode solo ne m’aurait pas déplu ! Et loin de moi l’idée que Rami Malek a mal joué ; c’est simplement son personnage qui n’est pas à la hauteur de ce « grand final ». L’idée de tuer via l’ADN est pour le coup bien trouvée mais les motivations de Lyutsifer (hum hum le prénom…) restent bien trop floues. Ce n’est pas convaincant pour un sou. Mention spéciale aux personnages féminins de Léa Seydoux et (surtout) Ana de Armas qui crèvent l’écran !