...Il était une fin !
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J’avais particulièrement peur des choix scénaristiques qui se dégageaient dans la bande annonce. En tant que fan de la saga et assez réactionnaire en la matière, je m’attendais à une déconstruction totale du mythe qui s’était offert à moi depuis l’enfance. Je suis tout de même allé au cinéma pour voir ce que l’on me promettait comme un nanar, que j’avais à l’origine prévu de voir en Blu-Ray tant spectre m’avait déçu, et par trop attaché à “mon James Bond” culte, celui de Georges Lazenby dans “On Her Majesty’s Secret Service”.
Quel ne fut pas mon bonheur, d’entendre, dès les premières minutes, le thème de ce dernier résonner dans “No Time to Die”. Ma crainte suivit, immense, de découvrir à ce nouvel opus une fin aussi tragique que dans le film de 1969.
Les minutes passant, s’est déroulé sous mes yeux le récit d’une fin de règne, et Daniel Craig, peu à peu, a tiré sa révérence. Méchant banal, comme d’habitude, James Bond Girls au rôles étoffés, comme depuis peu, et cette musique des “Services Secrets de sa Majesté” qui revenant une deuxième fois ne sonna plus comme un mauvais présage, mais tout simplement comme une évidence. La mort serait de la partie.
Je ne saurais dire si “No Time to Die” est le meilleur James Bond que j’ai vu. Je sais en revanche que Daniel Craig est “mon 007”, celui qui m’a accompagné du collège à mes trente ans, quand celui de ma mère était “Roger Moore”.
Ce film a des défauts, mais les choix radicaux faits dans son scénario, dans un cinéma qui en fait de moins en moins, donneront à la série la piste parfaite (comme l’héliport de Peyresourde) pour un nouvel envol.
Merci Cari Jogi Fukunaga pour ces trois heures de frisson, merci pour cette fin, merci pour ces “presque larmes” qu’il devient de plus en plus dur de m’arracher.
Comme “Aux Services Secrets de sa Majesté”, “No Time To Die” est un Bond à part, plus tendre, plus humain, et de fait un Bond somptueux. Mon favori, jusqu’à nouvel ordre. J’y retourne.
On m’avait dit à la sortie de Casino Royale : “le nouveau Bond est plus froid, sec, comme dans les livres, il n’y a presque plus d’humour”. Prions pour que le prochain Bond soit comme Daniel Craig.
Merci à lui.
Créée
le 1 déc. 2021
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