Premier long métrage pour Brandon Espy - et présenté également cette année au Festival européen du film fantastique de Strasbourg (FEFFS) - qui signe avec Mr. Crocket un petit film assez fauché, assez perfectible, mais malgré tout assez sympathique. Très ancré dans une approche horrifique 90s, rappelant les moultes productions de séries B d'un Charles Band, par exemple, ou en tout cas assimilées, Brandon Espy va utiliser cet aspect à la base nostalgique pour driver un récit s'inspirant de l'ambiance de certaines creepypasta - ces légendes urbaines effrayantes diffusées sur internet pouvant se décliner en plusieurs formats (textes, vidéos, images, forums, réseaux sociaux ; ces différentes spécificités de formats exploitant le caractère multimédia d'internet en se nourrissant l'un l'autre, se développant ainsi de manière exponentielle, virale) - dont l'une des figures les plus emblématiques est le Slenderman. Brandon Espy, disais-je, va surfer sur ces deux bases pour tordre les symboles de l’enfance et les faire basculer dans l’horreur.
L’histoire : Une mère se lance dans une quête périlleuse pour sauver son fils d'un animateur d'émission pour enfants démoniaque qui kidnappe des enfants.
Une base simple, développée simplement sur une petite 1h28, très Boogyman 90s et pouvant s'inspirer plus ou moins, comme déjà dit, de certaines creepypasta, notamment de la célèbre légende urbaine 2.0 Candle Cove...
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