Une station service paumée en Hongrie comme seul cadre du récit, un homme voulant rencontrer son père qu'il n'a vu depuis trente ans, un chat errant, un estropié conteur d'histoire, une vieille bagnole prénommée Berta qui n'a pas roulé depuis des lustres, un groupe de prostitués coincées avec leur chauffeur au sang chaud et une armoire à glace, des oiseaux, un mac et ses hommes de mains, un chien en toile de fond... Mélangez tout ça et vous obtenez le programme explosif de Kút, second long-métrage d'Attila Gigor (L'Investigateur).
Avec son unique décor désertique plongé sous un soleil de plomb et à travers ses plans, et parfois sa bande originale, le film pourrait s'apparenter à un ''huis clos'' dégageant une bonne grosse aura de western. Du drame au film de gangsters en passant par la ''romance'' et le thriller, le réalisateur va s'amuser avec différents genres et différents tons pour nous raconter son histoire tout en y injectant quelques scènes de violence sec et inattendues.
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