Une femme noire est enfermée dans une cage de fer, laissée en plein milieu d'un désert australien, sans vivres.
Présenté lors du troisième jour de l'étrange festival, par le réalisateur du film culte Bad Boy Buddy (1993), Rolf de Heer, que nous n'avons pas revu derrière la caméra depuis son dernier film sorti en 2013, Charlie's Country, co-écrit et avec en tête d'affiche, le regretté David Gulpilil. The Survival of Kindness a remporté cette année le prix FIPRESCI de la Berlinale.
Le film un peu à la manière de The Painted Bird, nous relate un personnage qui va essayer de survivre à une longue marche face à divers étrangers presque tous mal attentionnés.
De par son univers, The Survival of Kindness, nous rappellera également The Nightingale de Jennifer Kent, également australien, où l'héroïne, une jeune esclave, va reprendre sa liberté face aux colons blancs.
Le métrage va nous perdre face à l'immensité des paysages australiens, tantôt dans l'Outback, tantôt dans les montagnes et la ville. Un périple visuellement magnifique.
Ambiance contemplative et violente.
Plus notre protagoniste évolue, plus nous allons nous enfoncer dans la noirceur humaine. Heureusement que le réalisateur nous abreuvera d'un peu de lumière - peut être avant de l'éteindre complètement -...
La fin, sans spoiler, est d'une tristesse infinie.
Pour notre retour plus complet, sur notre blog:
https://lesgloutonsducinema.blogspot.com/2023/09/the-survival-of-kindness-rolf-de-heer.html