Mulholland Drive par Christophe
Mulholland Drive, j'ai dû le voir une demi-douzaine de fois. Les deux-trois premières, sans vraiment comprendre ce qu'il se passait ni le pourquoi du comment du twist. Peu importe, Lynch l'assume et l'explique, il n'est pas forcément nécessaire de comprendre ce qu'on voit/entend pour ressentir des choses. Et même sans savoir où Lynch m'amenait, j'ai adoré l'ambiance, grâce à l'image, bien sûr mais aussi grâce à la musique d'Angelo Badalamenti.
Après de longues discussions et la lecture de quelques analyses en ligne, j'ai percé le sens du bazar (j'ai en tout cas trouvé une explication qui me convenait) et regardé à nouveau le film. Là, nouveau choc : tout s'éclairait, tout s'enchaînait et tous les indices laissés ça et là par Lynch sautaient aux yeux.
Mention spéciale à Laura Harring, pure bombe brune qu'on ne voit pas assez au cinéma, et à la scène du Silencio.