La vie rêvée d'une actrice?
Ne jamais trop croire à ce que l'on voit.Tel est le précepte de Mulholland Drive où une ébauche de compréhension de l'ensemble se fait au trois quarts du film. Même si deux femmes occupent la scène, il s'avèrera qu'il n'y en a qu'une qui a une vraie existence. Deux objets particuliers seront des indices pour faire comprendre au spectateur une certaine distorsion de la réalité. car l'esprit de la personne en question est pertubé,malade,victime d'hallucinations. Finalement, même si l'histoire diffère et brouille aussi bien les pistes qu'un certain David Fincher dans Fight Club, Mulholland Drive est un film d'atmosphère réussi, oscillant entre rêve et réalité. Ce qui met mal à l'aise, et qui est une volonté affirmée de David Lynch, est de pousser la confusion à son paroxysme avec des personnages aussi étranges que factices. La maestria filmique du réalisateur rejoint un art de la manipulation éprouvé.Dérangeant quelque part de se sentir le jouet de ce récit déformé, mais plutôt content d'avoir participé à l'expérience.