Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre.
Voilà, après cette intro volontairement bancal et un brin mécanique, il est temps de passer au film.
Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre.
Oups, petite digression !
Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre. Chef-d'oeuvre.
Zut, pourquoi ce mot me revient-il inlassablement ?
Chef-d'oeuvre.
Bref !
Si vous partez dans l'idée que c'est un film qui se comprend de A à Z, vous risquez d'être déçut. Mulholland drive ne se regarde pas, il se ressent, c'est un film sur le rêve et la réalité, deux notions à la fois vaste et complexe, si le film avait été simple, cela n'aurait jamais collé de toute façon. Qui n'a jamais trouvé un rêve étrange, irrationnelle ou inexplicable ? Eh bien Mulholland drive c'est ça, à mon sens c'est le film qui se rapproche le mieux du rêve, en faisant une jonction très floue avec le vrai monde, car tout le monde le sait, on rêve généralement de choses communes à la réalité. Sans partir dans une analyse poussée, le film est véritablement pessimiste dans l'histoire d'amour tragique qu'il raconte, de ce point de vue il a une approche purement attachante, Naomi Watts et Laura Harring sont magnifiques à tous les niveaux, resplendissante et fragile, on n'a jamais envie de venir perturber leur amour. David Lynch est l'un des rares réalisateurs à pouvoir rendre une scène totalement bizarroïde en la soignant minutieusement, le plus fort c'est que son film fait peur parfois, et à l'arrivée on se retrouve à ressentir plusieurs émotions d'un coup. Pour ainsi dire, Mulholland drive est un chef-d'oeuvre, certes assez inaccessible mais d'une grâce absolument éblouissante et sublime.