Une étrange famille, composée de Papa, maman et de leurs deux enfants adoptés Birdie et Helbie, sème la terreur autour de l'aéroport d'Heathrow. Lena, immigrée polonaise et femme de ménage l'apprend à ses dépens : après avoir sympathisé avec Birdie, elle est conduite dans une véritable maison des horreurs, où règnent torture et violences en tous genres. Lena se trouve alors face à un choix terrible : devenir membre de cette famille ou mourir…
Quel film ! Mais quel film ! Tout d’abord, revenons sur le mythe de ce film. Proche dès son départ, d’un film pris d’un effet « faits divers », nous plonge au cœur d’un endroit londonien fragilisé. Les couleurs claires mais fades dans l’aéroport et le manque de population à la sortie de ce même aéroport dévoile un continent que trop peu exprimé par ses habitants.
L’histoire vacille justement. On comprend l’entrée d’un huis-clos une fois la porte de la maison fermée. Mais après tout, l’attendu était prévisible, qu’en est-il de la suite, Under the home ?
Proche d’un sarcasme prévu par l’original « Texas Chainsaw », la famille se dévoile assez tendrement, offrant au fur et à mesure des minutes, un boulon supplémentaire prévu dans les mécanismes psychiques de cette famille d’antagonistes. On les comprend de la manière qu’il se morfonde dans leur vie usée, poussiéreuse. Très renfermés, et très atypiques, la famille nous tient en haleine.
Proche du sadisme, on notera des personnages en normes de leurs attributs sociaux. Cela découlera donc d’un éventuel sauvetage pour cette jeune prisonnière, qui pourra s’investir dans un double jeu avec ce même membre de la famille.
L’ambiance réside dans cet aspect « fait divers » : On conçoit et déambule dans une demeure juste cloisonné, proche de la ville, et l’ou un semblant de tragédie règne. C’est après outre mesure, le fait de se consacrer à la complaisance visuelle d’un schéma fourni par nos propres médias, que le film arrive à renforcer ce rejet vis-à-vis de nos faits divers.
Les discours seront sans aucun doutes, la thématique de ce film montrant d’une légèreté, d’un signe de fébrilité.
En revanche, plusieurs questions se posent : Pour commencer, comment se fait-il que personne ne vient veiller, donner un coup d’œil sur le voisinage ? Deuxièmement, la scène ou la jeune puise pour jeter quelque chose par la fenêtre pour montrer signe de présence, n’a pas de fil à retordre, est-elle vraiment incapable de fournir un effort de ce genre ?
En conclusion, ce film respecte le cadre du divertissement, s’immisçant, lentement mais surement, dans le tempérament d’une famille post « faits divers ». Un simple message de réalité fournissant un froid dans le dos, lorsqu’au goût du jour, une nouvelle situation arrive devant nos écrans, le soir, à 20h.