Une jeune femme de ménage polonaise, travaillant à l’aéroport de Londres, accepte, une fois que les circonstances provoquées par sa collègue ne lui laissent plus le choix, de passer la soirée chez elle. Arrivée dans son taudis bâti sous les pistes, elle se fait assommer et devient prisonnière d’une famille dégénérée, sous l’autorité de Dad, Mum, secondés par leurs soi-disant fils et fille. A partir de là elle subira de longues journées – semaines ? - de torture lente, tant physiques que psychologiques, dans un jeu malsain d’obligation à l’amour filial.
Le film reste moyen quant à sa crédibilité, son originalité et son horreur. Ses principaux intérêts consistent à s’identifier à la victime, contrainte progressivement à accepter des règles cruelles juste pour que s’apaisent ses tourments. Puis par l’aspect d’oppression angoissante et de dégradation progressive, pour l’héroïne comme pour les martyrs qui l’ont précédée, bien plus impressionnantes que les scènes de supplice ou de plaies.