Director’s cut
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Mélange d’un film policier d’infiltration et Black Cat (1991, remake HK de Nikita), Murders Made to Order reprend donc les personnages principaux de Sting of the Scorpion. D’ailleurs, il est fait référence à quelques scènes de ce film, notamment par le biais de flash-backs qui mettent en scène Anthony Wong. Le décor est planté et il n’est pas reluisant. Notre fliquette en mission n’a que peu d’égard envers son commanditaire, dont apprend en plus qu’il est loin de tout reproche et qu’ils partagent un passé commun. Du coup, elle s’interroge sur sa vie, sur ses actions passées, celles du moment présent et de quoi sera fait l’avenir. Elle copine avec ses copines péripatéticiennes héroïnomanes qui la font tomber dans la drogue. Elle n’en garde pas moins sa combativité et se relève de l’adversité. Au milieu de tout cela, il y a quelques scènes d’actions pieds/poings et avec fusillades vite torchées. On sent les chorégraphes peu inspirés ou limités. C’est à l’image de cette histoire et de son emballage devant lequel on se pose placidement. On passe le moment où l’un des malfrats découvre sa véritable identité, lui qui est amoureux d’elle alors qu’elle ne peut connaitre l’amour parce que sans cœur. Ça blablate de choses et d’autres. On s’arrêtera donc sur le final qui sauve à peine cette entreprise. Divers malfrats et flics se canardent les uns et les autres, entre eux aussi. Les corps jonchent le sol et il ne nous fera pas oublier le peu de qualité dont fait preuve Murders Made to Order. Il ne restera qu’une petite chose : celle de voir l’un des personnages à la gorge tranchée continuer à aller de l’avant comme si de ne rien n’était. Du film d’action policier on tombe durant quelques secondes dans le film d’horreur macabre. C’est la seule touche intéressante mise en scène par Lee Kwok-Laap. Pour le reste…
(voir peloche et + : https://hongkongmovievideoclub.wordpress.com/2014/06/20/murders-made-to-order-1993-lee-kwok-laap-avis-review/)
Créée
le 22 sept. 2015
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