My Name is Bruce par Colqhoun
A Gold Lick, des ados attardés (sic) réveillent l'esprit d'un trucbidule chinois qui coupe des têtes. Du coup, la moitié du bled y passe et le seul ado survivant ne trouve qu'une seule solution: faire appel à son idole Bruce Campbell (qui joue donc ici son propre rôle) pour qu'il vienne les débarrasser de cet horrible monstre. Le seul soucis, c'est que Campbell est un sale con notoire, ivrogne, prétentieux et obsédé sexuel et que le seul truc qui l'intéresse, c'est de se taper la mère du gamin. Il finira tout de même par faire la fête au machin chinois.
Cet ovni cinématographique est absolument superbe. On pense à Galaxy Quest pour le coup du type qui se retrouve dans une situation qu'il croît être fausse avant de réaliser que tout est réel. Forcément, c'est ultra référentiel (Ted Raimi qui passe son temps à faire des caméos foireux) et qui ne connaît pas Bruce Campbell risque d'être un peu largué. Ce dernier rigole d'ailleurs bien de lui-même et assume sans soucis la quantité de séries B et Z dans lesquelles il a tourné. Campbell oblige, c'est la fête aux punchlines jubilatoires (You don't know fear, kid. You've never worked with Sam Raimi.) et aux scènes de bravoure qui ne servent à rien. En l'état My Name is Bruce est une petite série B super sympa, qui ne faiblit jamais (une courte durée et un rythme qui ne se fatigue pas) et rend le personnage encore plus sympa que ce que l'on connaissait déjà de lui.