Voilà 11 jours que j’ai vu ce film et j’ai du mal à me le sortir de la tête. Je vais donc extérioriser par une critique positive car je trouve que My Queen Karo n’a pas le rayonnement qu’il mérite.
Ce film dépeint la scission des 70's entre les hippies qui vit autour de la notion de partage et le monde capitaliste où règne l'attitude exclusive. La petite Karo (magnifiquement bien interprétée par Anna Franziska Jäger) est perdue dans un entre deux : par l’influence du monde extérieur à cette bulle, brisée par la réaction de sa mère qui dépasse la conception de son père (mot inexistant chez cette communauté).
My Queen Karo est brouillon, plein de défauts mais cela en fait tout son charme. Après tout, on est chez les anar’. Ce sujet est si peu fréquemment rencontré que cela le rend doublement intéressant et je n’ai pas du tout décroché alors que ça pourrait être perçu comme redondant.
On se perd nous-même sur ce qui est bon ou néfaste et dans une recherche d'un doux équilibre utopique.
Puis Déborah François est magnifique.