Wes n'a pas de pot.

Un tueur en série a sévi dans une petite ville 16 ans plus tôt, et jure de revenir s'en prendre à ce moment-là à sept adolescents du même coin qui auront alors 16 ans. Le film va être du côté d'un jeune homme surnommé Bug qui va développer une étrange fascination pour cette histoire.

My soul to take est symptôme des nombreuses galères vécues par Wes Craven durant sa carrière. Or, celui-ci a été scénarisé par ses soins, en convoquant aussi bien Freddy que Shocker ou Scream, mais il faut savoir que le film est sorti deux ans après la fin du tournage, car non seulement des scènes entières, notamment la fin, ont du être tournées à nouveau, mais le studio a obligé le réalisateur à inclure en post-production une 3D, on était à l'époque post-Avatar, qui n'a sans doute servi à rien vu le bide en salles. Au point qu'en France, on le verra après Scream 4, qui est son dernier film, deux ans encore après l'Amérique.

Car au fond, on est proche du slasher, avec un boogeyman qui doit mesure deux mètres, et des jeunes ados qui paraissent vraiment stupides, et qui, comme l'acteur qui joue Alex, ne donnent pas du tout l'impression d'avoir 16 ans, mais plus proche des 25-30. Alors que ça pourrait donner quelque chose d'intéressant sur la transmission, en quelque sorte, de la volonté de tuer à travers un personnage, le résultat est vraiment consternant. A peine si on voit quelques scènes gores, avec les clichés du genre, et My soul to take ne révolutionne rien du tout.
Au point que je pense que Scream 4 a été réalisé en réaction à ce film-là, qui devait être l'occasion à Wes Craven de relancer sa carrière...