Uriner sur l'Histoire, guide pratique par Risible Scott

Catastrophique, une insulte à l'histoire, une apologie du mensonge, Ridley Scott est un faux prophète, un manipulateur des faits à dessin. Comment après visionnage ne pas fortement penser que cet anglo-saxon a voulu se payer un des hommes les plus illustre de l'histoire de France ? Napoléon nous est présenté en molusque sous acide, sans grandeur, à la personnalité fragile, esclave de Joséphine. Le film est bourré jusqu'à indigestion d'erreurs historiques, la chronologie est tronquée, une horreur... . Tout ici est basé sur la vision caricaturale et profondément guignolesque de Napoléon en vogue et grandement cultivée depuis le XIXe chez les anglo-saxons, aucunement sur la vérité historique.

Ridley Scott anti-français ? La question se pose au vu de cette monstruosité et de la réaction du réalisateur face à la critique française, des propos acides et insultants envers la France et ses citoyens.... . On comprend dès lors qu'il se fout royalement de la France , de son histoire, et de nous salir par l'expression outrancière de floppées de clichés ridicules. Son film est fait pour les ignorants qui ne cherchent pas à s'instruire, pour les anglo-saxons qui prendront leur pied dans ce "french bashing", et tous les autres à travers le monde qui iront voir ce film parce que les zevaux, les zépées, et la baston bah zé trop cool et puis zé tout nah !

Côté acteur principal, notre cher et pauvre Joaquin est bouffé par la médiocrité du film, mais totalement innocent du désastre, il n'est qu'une victime de plus du réalisateur dont il a exécuter les dessins, en bon ouvrier, et ce jusqu'au fond du trou. Le seul reproche à son encontre, qui n'en est pas vraiment un, est pourquoi le retrouve t-on compromis dans cette fresque merdique... ? Une erreur de parcours que l'on oubliera vite tant sa carrière est riche et son talent immense. En espérant, même si la blessure est grande et douloureuse, que ce film qui ne rentrera pas dans l'histoire disparaisse rapidement de nos mémoires.

Pour conclure le malheur est toujours le même, l'art est corrompu par le chiffre, le box office pour le cas présent. En ce sens rappelons que la France ce n'est que 68 millions d'individus sur plus de 6.5 milliards dans le monde et Risible Scott coiffé de sa couronne de vanité le sait aussi bien que son alphabet.