On est vraiment aux frontières du bis avec ce N°1, mais le plaisir n'y perd pas au change. On profite en effet des excès marrants du nanar avec la réussite technique de l'artisanat ciné british. Charles Bind est poseur au possible, transcendant sa débilité pour avoir en définitive une véritable classe yessaï. Le méchant est génial, avec sa manie à vouloir expliquer tous ses plans à N°1 pour mieux l'humilier.
Les cadavres s'accumulent (souvent suite à une mort nawak), la musique défonce, les tee-shirts mouillées rythment le film et certaines séquences sont tout simplement excellentes (dans le délire, comme le massacre au calibre 50, ou dans la réelle tension, comme la roulette russe).
Lindsay Shontef, je vous aime.