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Prime Cut
On pourrait jurer qu'il s'agit d'une énième itération du film low budget nippon comico-gore de zombies mais bien heureusement, c'est plus que ça *. Le bon buzz galopant, de son succès au Japon...
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le 26 déc. 2018
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Premier film sorti en salle d'un réalisateur autodidacte ayant, selon ses dires, appris en "regardant des films, filmant, puis regardant à nouveau des films et filmant encore"
Et c'est brillant!! En terme de divertissement déjà, ultra rythmé, extrêmement drôle, on s'amuse autant que le réal lorsqu'il joue avec les codes, et probablement autant que toute l'équipe sur le tournage. Car c'est l'une des premières qualités du film, on sent qu'on s'est bien amusé en le tournant et la bonne odeur d'un DIY plus qu'assumé le rend d'autant plus agréable.
Si il est un excellent divertissement, "Ne Coupez Pas" n'en reste pas moins dans la grande tradition de ce qui fait un bon film de zombi au départ : la satire. Que ce soit le système de production ou certains aspects de la société nippone, l'attaque est plutôt frontale, mais suffisamment bien amenée pour que le tout reste irrésistiblement drôle et baignant dans une certaine légèreté.
Le réalisateur qui ne parvient à dire ce qu'il pense que lorsqu'il entre dans le rôle d'un personnage, les producteurs qui cherchent un réalisateur pas cher, rapide et toujours dans la norme, l'hypocrisie de l'actrice principale, l'acteur pour minettes qui se prend pour l'artiste du siècle;
tout ça tacle à la volée, en caricaturant juste assez pour que le message passe sans saouler le spectateur
En se permettant au passage d'ironiser discrètement sur d'immenses classiques, comme un certain contre-plongée qui laisse aussi songeur que celui de Massacre à la tronçonneuse
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Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Les obscures pépites que j'aimerais voir briller et 2021, en espérant paradoxalement voir moins de films cette année...
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le 11 juin 2019
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