Ne le dis à personne par Steven Care A Sceaux
Comment se tromper a ce point la dans le casting??? A vouloir a tout prix embaucher ses amis Canet se permet toutes les invraisemblances: comment croire que Francois Cluzet et Marie-Josée Croze étaient amoureux d'enfance, ils ont au moins quinze ans d’écart et ça se voit a l'écran! Idem quand il prend Marina Hands pour jouer la soeur de Cluzet et Kristin Scott-Thomas pour jouer la compagne de celle-ci...enfin last but not least Gilles Lelouche en super-racaille, qui parle comme un enfant de bonne famille ("Alors dites-dont vous me surprenez toujours davantage!")...
Ces invraisemblances se retrouvent également dans le scenario, mais encore plus dans les aspects techniques et esthétiques du film: image, montage, choix musicaux...certaines séquences en deviennent même ridicules! Et que dire de cette séquence d'ouverture ou tous les personnages sont réunis autour d'une table sans que l'on puisse comprendre qui est qui...j'ai rarement vu séquence d'ouverture aussi inutile!
Heureusement, le film qui aurait pu plonger dans les ténèbres se relève dans la deuxième moitié et l'on s'accroche alors jusqu'au dénouement de l'histoire, notamment grâce au jeu des comédiens (Kristin Scott Thomas et André Dussolier en tête), et tout particulièrement de François Cluzet, qui porte le film sur ses épaules et nous emporte avec lui dans son parcours haletant.
Enfin, il faut reconnaitre que Guillaume Canet se débrouille pas mal du tout pour filmer les scènes d'action et notamment cette fameuse scène sur le périphérique, digne des meilleures scènes d'actions de films américains.
Au final, même si le film se regarde jusqu’à la fin, il n'en reste pas moins un sentiment de déception au regard de tous les défauts et invraisemblances accumulées au fil de l'histoire.
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