Necromentia par Mighty-Forest
S'inspirant de l'univers de Clive Barker, Pearry Reginald Teo nous livre avec Necromentia un film composé de trois sketchs liés entre eux et montés de manière non-linéaire (un peu à la Memento quoi, on attend le sketch suivant pour capter en détail celui qu'on regarde).
Les histoires causent de démons, de mort, d'âmes perdues, d'enfer, blablabla... et on y croit pas une seule seconde.
L'univers à la Hellraiser est totalement foiré et faussement malsain, genre « oulalala, j'ai une grosse voix, je suis sûr que tu fais dans ton froc en m'écoutant débiter mes histoires àlakon avec des démons et tout et tout» et autres « j'ai pas lavé ma maison depuis 10 ans, en plus je vie dans une cave et le réal a rajouté des films jaunâtres bien dégueulasses par dessus, t'as vu ça ! ».
Bref, on décroche du film au bout d'environ dix minutes et on subit l'heure vingt qui reste. En plus de ça, chaque scène semble rallooooonnggéééeeee et éttiiirrrrréééééeeeee au maximum, rendant le visionnage encore plus pénible.
C'est dommage puisqu'au milieu de cet océan de médiocrité surnagent de très bonnes choses, en particulier les maquillages, très réussis, ou la chanson sur le suicide, absolument hilarante !
Ça aurait pu faire un court très sympa, voire même un bon film avec un réalisateur versant moins dans le grand guignolesque et dans l'occultisme de pacotille, mais là, en l'état, c'est juste ultra chiant.