Necronomicon, le livre de Satan par Jérôme Richenauer

Quand j'ai vus le titre sur ma freebox (Wtches: The darkest Evil), j'ai fais une recherche pour me rafraichir la mémoire quant aux raisons qui m'ont poussées à enregistrer. C'est en découvrant que j'avais en fait le nom Australien et en découvrant les titres originaux et français (quant à savoir pourquoi Free me donne le nom Australien...) que j'ai découvert pourquoi: Ben oui. Moi, dès qu'il y a du Lovecraft dans l'air, je prends, malgré les déceptions successives. Donc le film s'ouvre (littéralement... mouhahaha ! ... Désolé) sur un accouchement. "C'est un garçon, madame Whateley !!! Oh, mais non ! Des jumeaux ! Je le vois ! Oh, il a de très beaux tentacules !! ahhHHHHHHhhh !!!!". Bref, passons cet évènement heureux et indéniablement mal écrit et sautons 10 ans plus tard. Deux exorcistes convient à une séance un professeur, le professeur Armitage, parce qu'ils ne font visiblement pas le poids. Séance ridicule d'exorcisme, rideau. Donc le professeur Armitage, accompagné de sa collègue Fay, demandent l'aide de l'ex de Fey dont j'ai oublié le nom afin de trouver l'exemplaire original du Necronomicon, seul exemplaire ayant une page manquante, page sur laquelle se trouverait la formule afin d'ouvrir et de fermer un portail menant à la dimension des grands anciens. De son côté, Wilbur Whateley entreprend les même recherches entre deux enlèvements afin d'ouvrir ledit portail, avec l'aide de son frère tentaculaire, Yog-Sothoth.
Bref, vous l'aurez compris si vous connaissez les écrits du maitre de Providence, nous avons là une adaptation en DTV de L'abomination de Dunwich. Et soyons clair, ce n'est pas ici que l’œuvre de Lovecraft retrouvera ses lettres de noblesse au cinéma.
Mal écrit, mal joué, mal foutu... Le film regorge certes de références à l'univers du maitre, mais en fait... Il en regorge trop. Cette impression que le film nous donne continuellement des coups de coudes à chaque références est assez déplaisante. "Eh, t'a vu? J'ai mis Al-Hazred !". "Eh, le mec il fait étudier le mythe de Cthulhu en classe !" (mais bien sûr). Et j'en passe. Des références placées juste pour être placées, sans soucis de cohérence, des effets spéciaux qui ne seraient pas passés dans les années 80... Un téléfilm qui se contentera d'être un énième exemple de série Z. Et la présence de Dean Stockwell (Sliders) et Jeffrey Combs, déjà connu dans les adaptations du maitre avec les films de Stuart Gordon, n'y changerons rien (mais notons l'effort de casting, quoi !).