I'm a lover, not a fighter

Ce film, c'est un peu comme si Woody Allen et Guillermo Del Toro décidaient de se lancer dans un combat de MMA : le résultat ne pourrait être qu'aussi techniquement médiocre que drôle. Il en va de même lorsque quelques uns des meilleurs combattants de MMA essaient de faire un film (chorégraphie des combats comprise).

Mais avant tout, google-translatons le synopsis :
De la cage au grand écran, plus grands champions Mixte du monde des arts martiaux se réunissent pour la première fois dans un film majeur. Quand un champion du monde de MMA est attiré dans le monde illégal de la cage de métro combats par un promoteur insaisissable, il se rend vite compte que la seule solution est de tuer ou être tué. Dans un lieu où certains se battre pour la gloire et certains se battre pour la lutte, il se battra pour sa vie. Or, dans son plus grand effort pour sortir par le haut, il ne peut jamais regarder en arrière; jamais montrer de faiblesse, ne laissez jamais ... et Never Surrender.

Ou plus simplement, c'est un kickboxer has been qui décide de filmer son fantasme d'être dans l'UFC et de baiser tout ce qui bouge.

Réalisation encore plus ringarde que sur un Seagal d'Europe de l'est*, jeu d'acteur indigne d'un porno soft du dimanche soir*, le tout bien appuyé par une bande originale empreinte de metalcore et autre saloperies du genre, on se demande si une telle absence de talent ne relève pas du génie*.

On pourra toutefois regretter le doublage en VO dont a fait l'objet George St. Pierre, tant son accent aurait pu encore ajouter au côté burlesque de ce grand film.

Un pur nanar qui vous vaincra par KO technique.

*garanti sans hyperbole