Nobody's clean
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le 19 févr. 2013
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Dans un New-York mal famé, un tueur s'en prend à des strip-teaseuses, menaçant le business de deux mecs, dont un ancien boxeur tourmenté par la mort qu'il a donné sur le ring, dont le travail est de placer leurs filles dans des clubs.
Abel Ferrara ne fait pas de concessions, et montre une ville qui a l'air sombre, dont la nuit cache des ordures, dans tous les sens du terme, dont ce tueur adepte du kung-fu et du nunchalu, qui va blesser, voire tuer, plusieurs strip-teaseuses. On sent le film sulfureux, ancré dans son époque, où Melanie Griffith joue encore, avec Body Double, une danseuse n'hésitant pas à dévoiler ses charmes, et en particulier devant Tom Beranger, cet ancien boxeur que la violence révulse désormais.
On reconnait aussi les emprunts au cinéma de Martin Scorsese, avec la représentation du Christ, voir de Francis Ford Coppola, puisqu'il va reprendre Michael V. Gazzo, qu'on voyait dans Le parrain deuxième partie, et une scène où, en voiture, deux hommes vont mitrailler deux autres types assis sur un banc, peu après qu'un gamin leur cirait leurs chaussures.
C'est cette représentation poisseuse de New-York qui frappe les esprits, plus que le criminel en lui-même, très 80's, avec son entrainement nu, ou alors arborant un bandana que Francis Huster lui piquera dans Parking. On croise aussi Billy Dee Williams, et Jack Scalia, qui est le partenaire de travail de Tom Berenger, très tourmenté.
A noter que le film tellement effrayé le studio, la Fox en l'occurrence, qu'il a préféré le refiler à un autre distributeur en raison du sexe et de violence, dont plusieurs plans ont été réintégrés dans cette version dite non censurée.
Il en résulte un très bon film, représentatif de son époque, et qui montre un New-York aux antipodes d'une carte postale.
Créée
le 5 janv. 2020
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