Hommage & désespoir
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Le début de "New York New York" (nom mythique dédoublé à la façon d'une incantation) est absolument magique, porté par l'incandescence qu'avait De Niro jeune... avant que l'usure de la vie de couple introduise le ver du film réaliste dans la savoureuse pomme de la comédie musicale : car Scorsese mixe ici le cinéma de Vincente Minnelli ou de Stanley Donen avec sa vision urbaine d’un art plus intimiste et influencé par Cassavetes... Si Scorsese s'égare finalement un peu dans l'imposante scène d'hommage à plusieurs décennies de films musicaux (belle scène mais désamorçant le récit), les derniers moments - LA chanson "New York New York" bien sûr, puis l'impossible reconstruction du couple à la fin, d'un beau réalisme triste - hissent le film au niveau des chefs d'oeuvre du genre. [Critique écrite en 2006]
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Créée
le 14 juil. 2016
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