C'est du Nicky Larson! Alors oui, c'est gros, c'est gras et c'est vulgaire. Mais tel est le mantra du plus pervers des détectives nippon et on ne peut blâmer Philippe Lacheau d'avoir voulu respecter au maximum l'univers de son héros d'enfance.
Une madeleine de Proust, 1h30 de mercredi après-midi avec Club Dorothée, une tartine de nutella entre les doigts. Gags à gogo, références qui pleuvent et action non-stop. Une réalisation tout juste correcte ou il manque un peu d'argent, de figurants, de vie voir de jeu (curieusement Lacheau à dû mal à passer la première) mais c'est tellement assumé, revendiqué, comblé d'amour et de poitrines opulentes que l'on dit bravo à toute la bande de Babbysitting d'avoir donner vie à l'obsédé de City Hunter. Il paraît même que le créateur de Nicky en personne à féliciter nos français pour leur travail! N'est-ce pas la plus belle des récompenses?