On ne va pas le cacher, il y a un plaisir de retrouver City Hunter sur le grand écran, la dernière fois c’était il y a 20 ans avec City Hunter : la Mort de City Hunter. Le plaisir est d’autant plus grand quand on revoit Ryo Saeba et Kaori Makimura en VO ou Nicky Larson et Laura Marconi en VF. D’ailleurs pour les fans qui ont connu la version française de l’anime Nicky Larson, on retrouve Vincent Ropion et Danièle Douet, respectivement les voix françaises de Nicky Larson et Laura. Pour la VO, c’est tout le casting vocal qui est de retour et l’ayant vu en VO et étant avant tout un lecteur du manga, je vais rester sur les noms japonais du manga de Tsukasa Hōjō.
Grand retour et nouvelle histoire, Ryo est contacté par Iris Woods, un mannequin prise pour cible par de mystérieux mercenaires et qui pourrait bien être la clé d’une conspiration menaçant toute la ville. Quand on connaît City Hunter on connaît le but de Ryo et Kaori.
Ce qui frappe quand on commence le film, c’est de voir ce monde moderne dans lequel Ryo évolue avec les smartphones, le remplaçant du tableau, permettant aux clientes de Ryo de le contacter. Par rapport à cette histoire de modernité, c’est Kendji Kojima qui est un habitué des films et séries animées City Hunter, a l’intelligence d’utiliser la très belle avancée technologique japonaise qui n’a plus besoin de prouver, on le voit pour que les visages de Ryo et de ses amis qui sont si moderne, les scènes d’actions très prenantes sont digne d’un film récent. Ryo et Kaori sont toujours aussi jeunes et toujours aussi beau et avec la modernisation ils sont fidèles à ce qu’avait mit en place Tsukasa Hojo dans son manga.
Après, il ne faut pas s’attendre à quelque chose de nouveau dans Private Eyes, on est sur un épisode très long de la série animée avec des qualités et des défauts. En dehors d’un semblant d’origine story pour Kaori, il n’y a pas grand-chose à retenir quand on regarde ce film en retrait. J’imagine quelqu’un qui connaît de loin City Hunter, aura du mal à trouver un intérêt, car c’est le même modèle que la série animée. Il traîne même beaucoup trop en longueur, car il veut durer le temps d’un bon film d’animation, mais avec l’histoire de ce film, on pouvait être sur un modèle de 40 minutes. C’est sans compter sur tout le fan service qui s’occupe d’allonger les minutes. Ce fan service quand on est fan on est content surtout quand on voit Cat’s Eyes, même si elles sont présentes, uniquement pour la photo.
En tant que fan de City Hunter, j’ai passé un très bon moment et il n’y a pas de raisons que les fans détestent ce film d’animation. Après, il faut être conscient, notamment pour les novices qu’on est sur un produit de consommation pour les fans et que c’est tout simplement un OAV un peu trop long.