June, une simple femme sans histoire, vivait la belle vie. Elle rencontre un homme, Roy, tout à fait charmant lors d'un vol aérien. Elle tomba irrésistiblement sous le charme du beau gosse. Le souci, c’est que Roy n’a rien d’un homme ordinaire. Ce dernier est un agent secret de la CIA qui est poursuivi par des malfaiteurs qui veulent lui faire la peau et récupérer une batterie de dernier cri. Et comme June a été vue avec Roy par l’un d’eux, les malfaiteurs se mettent également à la traquer. Elle n’a donc plus d’autres choix que de rester avec Roy si elle veut avoir une chance de survivre. C’est avec cette histoire que James Mangold nous propose un simple film d’action et comédie sans prétention. Bien que le film reprenne les mêmes ingrédients de toutes productions de même genre, le long-métrage se démarque légèrement par l’adorable et énergétique couple que forment Tom Cruise et Cameron Diaz. Une union d'acteur qui a déjà porté ses fruits dans Vanilla Sky sorti 9 ans avant.
Ce dernier campe un rôle similaire à Ethan Hunt dans Mission Impossible mais avec plus de dinguerie, de charme et d’humour. Il assure toujours dans les scènes d’action et reste performant pour foutre de bonnes raclées à ses agresseurs. Quant à Cameron Diaz, une actrice dont je ne suis pas fan, je l’ai trouvé à la fois amusante et géniale comme jamais. Maladroite, déboussolée, inconsciente de ses gestes, le genre de femme qui me plaît bien pour accompagner Tom Cruise dans ses tribulations. Le reste du casting est impeccable. Sans prise de tête, c'est juste un sympathique divertissement qui est bien rythmé, bien monté dans son ensemble, bourré de scènes d’action d’une qualité de lisibilité suffisante pour en profiter et de l’humour assez plaisant avec des répliques très habiles comme le moment où Tom raconte à Cameron ce qui s'est passé dans le cockpit. En plus, le film nous fait voyager aux quatre coins du monde en passant par l’Autriche, Massachusetts, Séville et même sur une île déserte.
Des jolis coins qui nous promettent des moments très mouvementés. Surtout la course-poursuite dans les rues de Séville avec les taureaux lâchés en plein milieu pendant la scène. Cette scène est le côté révolutionnaire de ce long-métrage. Sauf que cet événement, l’Encierro, se déroule à Pampelune et non pas à Séville. Juste une info à savoir pour éviter d'être dans l'erreur. Cela n’empêche pas de considérer cette scène comme une période propice et spectaculaire du film, comme la plupart de cascades exécutées pendant le visionnage, même si c’est un peu exagéré au niveau des effets visuels. En plus de ces défauts, la deuxième partie du film n’est pas aussi intéressante que la première partie, voire même insipide pour rester attentif à la progression du couple, à croire que ça manquait d’idées pour remplir les trous. Néanmoins, ce n’est qu’une brève période à supporter. Ce n'est pas ça qui va gâcher tout le plaisir que le film peut nous procurer, on voit bien qu’il a été réalisé uniquement pour la détente. Et sur ce coup-là, c’est mission accomplie. 6/10
June, on m’a appris à désamorcer une bombe dans l’obscurité totale avec rien qu’un caramel, et une épingle à nourrice, alors je pense réussir à vous déshabiller sans avoir à vous... regarder ! Je dis pas que c’est ce que j’ai fait !