Mis à l’honneur par une retrospective lors de la 51e édition du Fema, Night God, sorti en 2018, est une énigme. Dans un monde où les protagonistes sont condamnés à l’errance et dont la nuit est dictée par les Dieux, le réalisateur kazakh fait de son film une proposition scénique, entre rouge et bleu, entre flammes et glaces. De ce (très) long-métrage, je retiendrai ce que j’appellerais la séquence de la fenêtre qui s’épuisera qu’à mesure de longues minutes. Le mystère de Night God semble impénétrable, mais on peut toutefois affirmer que l’ultra-symbolisme dont il est épris confère au film un hermétisme dont il est difficile de s’affranchir, et qui rend l’oeuvre inaccessible - et parfois chiante.