Si le format courant des récentes œuvres cinématographiques s’étend maintenant au-delà des 130 minutes, la plupart de ces films gagnerait certainement à écourter quelques scènes.
Toutefois les longueurs du nouveau Guillermo Del Toro n’ont rien d’une torture lorsque l’on plonge dans un univers à la réalisation irréprochable.
Chaque scène dévoile toute sa maîtrise de la perfection visuelle, puisque construite de toute pièce et contrôlée dans les moindres détails. Des plans minutieux s’articulant autour d’un scénario sans surprise mais assurant un certain suspens de bout en bout grâce à la magie du montage et du son.
Sorte de Big Fish moins poétique et plus cruel qui nous accompagne, peut-être trop, dans son interprétation.