Quand un film d'horreur argentin débarque sur les écrans, on a des raisons d'être intrigué. D'autant plus que celui-ci est plutôt pas mal du tout !
Dans les années 1970, une direction de compagnie de théâtre met en scéne une performance : une actrice est maintenu éveillé pendant 108 heures. Prés de 10 ans plus tard, elle retente l'expérience dans le but de monter une piéce reconstituant une histoire vraie tragique...
Le film démarre sur une scéne qui va donner le ton, notamment en terme de colorimétrie puisque les scénes dans les limbes, induites pas le manque de sommeil, bénéficient de couleurs assez criardes comparés au reste. Un choix qui donne un résultat assez agréable à l'écran. D'ailleurs, ses scénes ne sont pas trop présente et on reste globalement dans une histoire qui se dévoile lentement. Ce qui rend les quelques jump scare d'autant plus efficace qu'ils sont rares et bien amené. Aussi surprenant que ça puisse paraître, oui j'ai sursauté !
Mais au delà, le film propose donc une véritable histoire sur la création et la destruction d'oeuvre, mais aussi sur le travail de comédien, et la force des émotions suscités par un comédien "possédé" par son rôle. Ce film porte également une vraie patte et profite d'une ambiance remarquable, tout en étant emmené par des actrices et acteurs trés crédible ! On les regarde donc déambuler dans cet asile préparant leur rôle et survivant tant bien que mal à la fatigue. Un film qui devient vite prenant bien qu'il finisse par souffrir d'un final un peu convenu. Mais pour le reste, il est largement fréquentable !