New York, fin des années 90. Un petit film low budget totalement autoproduit se tourne dans une atmosphère punk, weird et expérimentale.
NO IS YES, c'est un moyen métrage à l'énergie créatrice très propre à l'ambiance 90s. Il y a de la transgression, du noise en fond sonore, une vengeance extrême et une caméra brouillonne qui plonge dans des pensées psychédéliques rehaussées par la surconsommation de drogues. Pour les amateurs d'expérimentations rock et punk, vous avez trouvé votre film. Laura Parnes sait happer l'attention du spectateur qui veut se laisser séduire par ces deux actrices un peu folles, un peu rebelles, un peu libres. Ajoutons à cela une attention particulière à la mode et à l'ambiance musicale et nous avons un film qui surfe sur le "cool et décalé", dans l'insolence la plus pure que procure la vingtaine et le sentiment de marcher sur le monde.
Sauf que le monde dans NO IS YES, c'est le chaos. Rien ne va et personne ne veut que ça aille. Sans foi ni loi, le "non" et le "oui" veulent dire la même chose, c'est-à-dire "pas grand chose", et les personnages se dépatouillent avec l'absence de sens. Ils règlent leurs problèmes par la violence et s'entourent de personnages absurdes aux conseils absurdes.
Bienvenue dans l'univers de NO IS YES, et plus précisément dans l'esthétique de Laura Parnes.
Le film fait sa première nationale sur outbuster.com