Les limites du genre

No Limit (Unthikable en Anglais) est une bonne surprise, dans le sens où le film n'est pas ce à quoi on pouvait s'attendre. Loin du film d'action bourrin nous laissant penser à un remake de Die Hard à New York, il s'avère en fait être un très bon thriller psychologique. Dans No Limit, nous suivons donc un Samuel L. Jackson en interrogateur de choc sans limites, essayant de faire cracher le morceau à un citoyen américain converti au terrorisme, ayant disséminé 3 bombes nucléaires dans 3 grandes villes des etats-unis. Calme, impassible et imprévisible, notre terroriste en herbe arrive facilement à brouiller les pistes ce qui tendra à rendre notre Samuel complètement fou.

Là où le film surprend et étonne, c'est qu'il aborde finalement le thème de la torture et nous laissant seuls juges au final. Loin de caricaturer les gentils héros contre les méchants terroristes, il transcrit de façon assez brutale le dilemne de la torture sans limites face aux droits de l'homme et à la dignité. Dommage que le film ne creuse finalement pas le profil du terroriste un peu plus, et malgré les éléments de surprise qu'il arrive à nous procurer, il reprendra finalement plusieurs éléments du genre sans prendre énormément de risques non plus. Petit détail que j'ai pu relever qui m'aura totalement nuit à l'immersion à la fin du film :

Au final, No Limit est une bonne surprise et un bon thriller psychologique, avec un casting au top. Si vous voulez être surpris, vous passerez un bon moment, mais ne vous attendez pas à ce que "No Limit", repousse les limites du genre