No One Lives ou l'improbable rencontre entre la WWE, Pathé et Ryûhei Kitamura donnant sur un slasher/survival aussi hargneux qu'efficace, déjouant les attentes pour livrer un jeu de massacre des plus satisfaisant, bien aidé par le charisme et la folie du personnage Luke Evans (à la limite du too much quand il part dans ses envolées lyriques) et la nonchalance riche en cynisme d'Adelaide Clemens.
La confrontation entre un gang de bras cassés dysfonctionnel et le mec à ne pas emmerder occupe donc la majorité du métrage sans faillir, mélangeant gore et savoir faire dans les mises à mort, en reniant forcément sur l'attachement que l'on pourrait avoir sur les personnages, en grosse partie détestable ou déstabilisant, à commencer par une final girl mi-ingénue mi-ambiguë qui apporte une touche d'humour bienvenue au film et le place dans une chronologie inhabituel pour un slasher.