Bien supérieur à son frère jumeau ("Smoking") malgré une construction évidemment symétrique et similaire, ce "Non Smoking" débute par une succession de scènes à haute teneur émotionnelle (on est dans la droite ligne des meilleurs moments de "Mélo") et gagne donc d'emblée son pari de fascination. Il peut se permettre alors de virer au burlesque (la scène mémorable de la remise), voire à l'absurde (la mortelle promenade dans le brouillard au bord des falaises), tout passe, rien ne casse. On remarquera en outre que, à la différence de "Smoking", c'est Sabine Azéma qui mène le jeu ici, particulièrement brillante d'ailleurs dans le rôle complexe et séducteur de Rowena Combes. [Critique écrite en 2004]
Cet utilisateur l'a également ajouté à ses listes Les meilleurs films d'Alain Resnais, Les meilleures adaptations de pièces de théâtre au cinéma et Les meilleurs films de 1993
Créée
le 7 sept. 2014
Critique lue 679 fois
2 j'aime
D'autres avis sur No Smoking
L'idée de départ est originale et très attirante. L'ensemble du film est une pièce de théâtre filmée (puisque adaptée). J'étais bien motivé. Mais une fois le film lancé, au bout de 30 mn et se dire...
Par
le 17 avr. 2019
1 j'aime
Au-dela du fait que ce film était à sa sortie une putain d’arnaque car il obligeait à payer deux places pour voir (en gros) le même film, ce « Smoking/No Smoking » m’afflige surtout parce qu’il n’est...
le 1 juil. 2018
1 j'aime
Histoire alternative au "Smoking". Cette fois-ce Celia Teasdale décide de e pas céder à la tentation et de ne pas fumer et c'est finalement Miles qui arrive avant Lionel. 2h20 de plus, encore plus...
Par
le 3 oct. 2011
1 j'aime
Du même critique
Ce commentaire n'a pas pour ambition de juger des qualités cinématographiques du film de Ladj Ly, qui sont loin d'être négligeables : même si l'on peut tiquer devant un certain goût pour le...
Par
le 29 nov. 2019
205 j'aime
152
Il y a longtemps que les questions morales liées à la pratique de l'Art Cinématographique, chères à Bazin ou à Rivette, ont été passées par pertes et profits par l'industrie du divertissement qui...
Par
le 15 janv. 2020
191 j'aime
115
Cette chronique est basée sur ma propre interprétation du film de Charlie Kaufman, il est recommandé de ne pas la lire avant d'avoir vu le film, pour laisser à votre imagination et votre logique la...
Par
le 15 sept. 2020
190 j'aime
25
