Nocturama, quand la france s'endort, son cinéma s'éveille.
Enfin ! la critique sur ce film que je porte très haut dans mon coeur depuis que je l'ai vu.
Nocturama c'est un peu le film que l'on n'attendait plus, ce film qui vient redonner un coup de pep's à la scène indépendante française, cette petite tape discrète dans le dos, ce grand frère bien veillant mais que l'on ne veut pas reconnaitre à sa juste valeur. trop différent. trop peu conventionnel. trop innovant ?
on retrouve ici pour l'histoire quelque chose de très banal, mais le traitement de celle-ci sera innovant: un groupe de jeunes se rassemble discrètement dans un grand magasin après la fermeture de celui-ci.
une fois sur place on apprend bien vite par des flash-backs qu'ils on mené durant cette journée un attentat dans la belle capitale. le film étant bouclé sur une base de 24h, cela renforce l'aspect de course à la mort et d'attentats suicides ( même si ils pensaient ne pas se faire prendre evidemment ! ).
le film pose l'histoire et il nous le dit, nous le chuchotte à l'oreille dès qu'il rentre dans le magasin : le film débute maintenant alors fais gaffe à tout les détails.
et oui le film te fera réfléchir sur beaucoup de sujets de façon très discrètes: un mannequin qui porte les mêmes habits que celui qui le regarde, le luxe offert à des sdf pour une ( dernière ) nuit, la société de masse etc... tant de petites questions posées par le film sans jamais ouvrir la bouche, que de la suggestion, des plans bien découpés, un film en crescendo, une esthéthique aux petits oignons et des acteurs convaincants pour certains dans leur premier rôles.
bref à voir