Aronofsky submergé par le mythe.
Noé ouvre la saison des blockbusters et a à sa tête Darren Aronofsky, le gars qui nous a pondu deux bijoux (The Wrestler, Black Swan) où ses personnages sont bien souvent soumis à des tourments personnels et moraux. Ici, si les tourments de Noé sont bien présents, ils sont noyés dans un océan de convenance, et de personnages secondaires fades. La réalisation aussi a de belles idées mais encore une fois, elle disparaît dans des images conventionnelles. Le rythme est lui lent, trop lent et on s'ennuie ferme. Une déception pour un film dont on pouvait attendre mieux.